Experts en : 2000 à nos jours
BERNIER, Bernard
Professeur titulaire
- Changement social
- Japon
- Contextes économiques
- Contextes politiques
- Époque contemporaine
- Marchés nationaux de capitaux et produits
- Conditions socio-économiques
- Construction de l'identité
- Identité et transnationalité
- Identités
- Anthropologie culturelle et sociale
- Mouvements sociaux (Culture politique, société et idéologies)
- Contextes idéologiques, politiques, économiques et sociaux des transformations sociales
- Gestion des crises
- 1989-2000
- 2000 à nos jours
- Amériques
Mes thèmes de recherche sont liés au Japon; changement social; économie capitaliste; automatisation industrielle; contexte socioculturel de l'industrialisation, idéologie; nationalisme; identité, théories générales de la culture et de la société. Définition de la culture et de la société japonaise par les intellectuels japonais; Watsuji Tetsurô, la modernité et la culture japonaise; visions de la crise économique au Japon; les causes de la crise des années 1990 au Japon; visions de l'économie japonaise en période de crise. J,ai aussi fait des recherches et publié sur le Québec : agriculture, nationalisme, économiej, marginalité.
FAUVEAUD, Gabriel
Directeur, Professeur agrégé, Chercheur
- Géographie sociale
- Géographie urbaine
- Géographie humaine
- Géographie économique
- Développement
- Dynamiques résidentielles
- Gouvernance
- Économie politique
- Relations de pouvoir
- Urbanisme
- Villes
- Acteurs
- 2000 à nos jours
- Asie
- Asie du Sud-Est
- Amérique du Nord
- Cambodge
- Viêt Nam
- Myanmar
- Canada (Québec)
Mes recherches s'intéressent aux dynamiques contemporaines de la fabrique urbaine. Le terme de "fabrique" doit être compris au sens large. Il désigne tout d'abord les acteurs, stratégies et pratiques des professionnels de la production urbaine, comme les promoteurs, constructeurs, courtiers ou architectes. Ensuite, la notion de fabrique urbaine implique de considérer les acteurs et processus qui déterminent les conditions de cette fabrique, comme les aménageurs ou experts, les acteurs politiques, les projets urbanistiques ou les cadres légaux. Enfin, la notion de fabrique urbaine désigne l'action des habitants et des groupes sociaux qui sont impliqués dans les processus d'urbanisation, que ce soit par leurs participations directes aux dynamiques d'urbanisation (stratégies résidentielles par exemple), ou encore par leurs appropriations des espaces et des projets urbains produits.
Cette mise en lumière des mécanismes de la fabrique urbaine me permet de mieux comprendre les logiques d'exclusion et de marginalisation qui y sont attachées. Par l'étude des relations de pouvoir, des effets des cadres urbanistiques et légaux, ou encore des stratégies économiques et d'accumulation du capital, je m'attache à identifier et à comprendre les inégalités d'accès aux ressources urbaines, ainsi que les mécanismes exacerbant les inégalités socio-spatiales. Mes recherches s'inscrivent ainsi à la croisée de nombreux champs de recherche, comme ceux des études urbaines, de la géographie sociale et de l'économie politique.
Mes travaux s'intéressent particulièrement aux espaces urbains du Sud Global. Mes terrains de recherche actuels se situent principalement en Asie du Sud-Est (Cambodge, Myanmar et Vietnam). Au sein de ces espaces, j'explore différents aspects du lien entre fabrique urbaine et inégalités, notamment à propos des effets de la privatisation de la production urbaine, des changements des modes de gouvernance, de la production de grands projets urbains, ou encore de la financiarisation du logement et de l'immobilier. Depuis 2019, je travaille aussi, par ma participation à différents projets de recherche internationaux, sur les effets des investissements chinois dans la transformation des métropoles et villes secondaires d'Asie du Sud-Est.
Parallèlement, je mène aussi des recherches à Montréal par ma participation aux activités du Collectif de recherche et d'action sur l'habitat (CRACH). À Montréal, je m'intéresse plus spécifiquement à l'évolution des dynamiques immobilières et à ces conséquences sur la transformation des quartiers centraux.
Mes approches méthodologiques sont principalement qualitatives. Elles privilégient les recherches de terrain, les entretiens d'acteurs et les observations. Je mobilise par ailleurs l'analyse spatiale et la cartographie pour mieux comprendre les changements des modes d'occupation du sol, ou encore l'évolution des logiques de peuplement. Si mes échelles d'analyse sont principalement locales et passent par des études de cas spécifiques, mes approches plus politico-économiques se déploient aussi à des échelles régionales et internationales, voire transnationales.